Le terme est poétique, mais franchement obscur pour les non-initiés. Le cocon sémantique vous intrigue ? Découvrez les subtilités d’une technique de référencement naturel plébiscitée par les pros du SEO, qui mise tout sur les mots et sur une architecture ultra-structurée.
Sous ce joli nom se cache une technique SEO mise au point par un expert français, Laurent Bourrely. Elle consiste à organiser un site de façon hiérarchique, en liant les contenus en grappes selon leur sémantique. Pour mémoire, le terme « sémantique » désigne le sens des mots.
Pour définir cette sémantique, l’architecture s’optimise non pas sur la base de mots-clés, mais des requêtes des internautes ciblés : le contenu doit répondre à une requête principale, mais aussi devancer toutes les autres requêtes qui pourraient en découler. Autrement dit, les recherches secondaires que pourraient effectuer ces internautes sur une thématique liée. Les mots-clés sont ensuite sélectionnés par rapport au sujet.
Leur impact est enfin renforcé par une répartition stricte des liens entre les pages en fonction de leur niveau, un maillage interne, donc, ou crosslinking. Toutes les pages traitant de la même thématique et utilisant le même champ sémantique sont liées. Toutes les pages du site ne sont pas, en revanche, reliées les unes aux autres : deux pages sans proximité sémantique ne seront pas liées entre elles.
Bilan ? La structure obtenue est une arborescence en cocon, d’où son nom, avec des grappes de pages isolées les unes des autres. L’impact de chaque cocon est décuplé, et le maillage permet d’en faire bénéficier tous les autres sans le diluer. L’objectif final est, sans surprise, d’améliorer le référencement naturel du site.
Le cocon sémantique s’appuie sur une notion très peu élégante une fois traduite : le link juice, ou jus de liens. Le principe ? Les liens se transmettent leur popularité d’une page à l’autre, la popularité constituant le jus. Un site optimisé doit donc faire circuler ce jus. Intégrer le lien d’une page très populaire fera gagner des points à une page qui l’était moins, d’où l’utilité d’un bon maillage interne pour améliorer le classement, ou page rank. Le backlinking (les liens sortants) s’appuie sur le même principe, mais le « jus » vient alors de l’extérieur et se maîtrise moins facilement.
À la base de tout cocon sémantique se trouve la requête, ou la préoccupation principale qui devrait mener les internautes sur votre site. Par exemple, « acheter des lunettes », avec des sous-requêtes comme « choisir des lunettes », « montures de lunettes », « lunettes pas chères », « se faire rembourser », « problèmes de vue », etc.
À la base de tout cocon sémantique se trouve la requête, ou la préoccupation principale qui devrait mener les internautes sur votre site. Par exemple, « acheter des lunettes », avec des sous-requêtes comme « choisir des lunettes », « montures de lunettes », « lunettes pas chères », « se faire rembourser », « problèmes de vue », etc.
Un cocon sémantique a plusieurs niveaux, définissant le type de contenu et le maillage interne à appliquer. On en distingue trois : les pages cibles, puis les pages intermédiaires, et enfin les pages finales.
1 / La page cible constitue le premier niveau de requête. Par exemple, la page « acheter des lunettes », dont le contenu résume celui des pages intermédiaires. On l’appelle aussi page mère ou page index.
2 / Les pages intermédiaires ou pages mixtes sont le second niveau. Par exemple, une page sur les montures de lunettes. Elle pousse la page cible (acheter des lunettes) et s’appuie sur les pages finales, dont elle résume le contenu, chaque h2 résumant une page finale. On compte généralement au moins cinq pages intermédiaires par page cible.
3 / Les pages finales ou complémentaires définissent le troisième niveau de requête, le plus détaillé. Leurs sujets apparaissent brièvement dans le contenu des pages intermédiaires auxquelles elles sont liées, et elles-mêmes apportent une réponse approfondie à la question posée. Par exemple, une page sur les matériaux des montures, une autre sur leurs formes, une autre sur les montures invisibles...
On parle aussi de pages filles et de pages sœurs, mais le résultat est rarement clair pour les non-pros du SEO, les termes désignant plutôt les liens entre les pages que les pages elles-mêmes. Une page intermédiaire est fille de la page mère, mais sœur des autres pages intermédiaires auxquelles elle est reliée. Une page finale est fille de sa page intermédiaire, petite-fille de sa page mère et sœur des autres pages finales auxquelles elle est reliée. Rien compris ? Normal. Restez-en aux pages cibles, intermédiaires et finales.
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A vous de jouer ;)